Un bataillon créé sur les cendres d'un bal.
C'est à la suite d'un accident de l'histoire, un bal tragique auquel l'Empereur Napoléon 1er échappe de peu, que la prestigieuse institution de sapeurs-pompiers de Paris, telle que nous la connaissons aujourd'hui, voit le jour. L’insuffisance du système de sécurité de l’époque, mise en évidence dans le procès-verbal dressé à la suite de ce drame, persuade Napoléon 1er de réorganiser et de professionnaliser la lutte contre le feu à Paris. Par décret impérial du 18 septembre 1811, il confie cette mission à un corps militaire, le Bataillon de sapeurs-pompiers de Paris.
Actuellement la brigade de sapeurs-pompiers de Paris défend les 124 communes des départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne au profit d’une population forte de près de 7 millions d’habitants.
Elle comporte 74 centres de secours, deux centres de secours NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) et trois centres de secours nautiques, dépassant ainsi le simple échelon de la collectivité territoriale pour devenir un enjeu national. La brigade de sapeurs-pompiers de Paris est composée de trois groupements d'incendie et de secours (GIS), un groupement d'appuis et de secours (GAS), un groupement de soutiens et de secours (GSS) et un groupement de formation-instruction et de secours (GFIS). 8500 officiers, sous‑officiers, gradés et sapeurs assurent le fonctionnement de cette grande unité militaire.
Les missions des sapeurs-pompiers concernent trois domaines d'action : le secours à personnes (82% des interventions) ; le risque technologique urbain (12% des interventions) ; la lutte contre le feu (4% des interventions).
Sans ce bal tragique, peut être qu'aujourd'hui les pompiers de Paris n'existeraient pas...
Theo Batteux classe de terminale cap ébénisterie, 09/2013.